11 Novembre 2015
Ma vie étant désormais à Cotonou, je me dois de fournir quelques news de ma modeste personne à celles et ceux qui me lisent, là-bas, loin en France.... Arrivée éreintante, ce lundi 2, à l'aéroport Cadjehoun de Cotonou, rebaptisé Aéroport International Bernardin Gantin, du nom d'un illustre cardinal béninois mort en 2008. Cette pieuse dénomination n'empêcha pas notre avion de se poser avec deux heures de retard. Dieu n'y était pour rien ; seul le brouillard parisien est à blâmer dans cette affaire. Mais le calvaire n'était pas terminé puisque sur les huit guichets de police chargés du contrôle des passagers, seuls deux disposaient d'ordinateur et scanner en état de fonctionnement. Le résultat, je vous le laisse imaginer, la file des voyageurs s'écoulait au compte goutte et il me fallut une bonne heure pour franchir ce contrôle. Je pensais que c'était fini, mais que nenni ! En raison du filtrage sévère au niveau police, le tapis des bagages était totalement surchargé, au point que les bagagistes s'arrachaient les cheveux, ne sachant plus où les mettre. Au bout d'un long moment, je vis apparaître ma cantine, suivie de ma valise... Il me fallait alors, avec l'aide d'un porteur un peu fûté, court-circuiter la longue file d'attente au contrôle de sortie des bagages. Récemment, en effet, en raison du développement des trafics d'armes et de drogue, les autorités ont pris la décision d'installer un contrôle de celles-ci au scanner. En soi, l'idée est excellente, ne souffre de ma part d'aucune réserve. Là ou le bât blesse, c'est qu'avec un seul appareil, le délai d'attente normal pour arriver à prendre mon tour devant le tunnel aurait été d'une heure supplémentaire. Bref, enfin sorti, je retrouvais mon chauffeur qui me conduisit à la maison. Inutile de vous dire qu'après cet épisode, j'appréciai de tomber dans les bras de Morphée.
[à suivre]
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