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dimanche 10 avril 2016
Whats'App, vous connaissez ?
28 novembre 2015
Whats'App, vous connaissez tous, pour la plupart d'entre vous qui êtes en Afrique. Mais pour ceux qui l'ignoreraient, je précise ici qu'il s'agit d'une application de messagerie mobile qui permet d'échanger des fichiers ou des messages instantanés avec facilité et souplesse, à deux ou à plusieurs. Le 27 novembre, un message Whats'App tombe sur mon smartphone pour m'inviter à une expo-vente des œuvres de deux jeunes photographes béninois. Il provient de P***, un garçon très sympathique, doté d'un entrain généreux, voire communicatif, débordant de vitalité, prévenance, gentillesse. Il s'occupe – si j'ai bien compris – de relations publiques auprès de l'ambassade américaine ; dans le cadre de sa mission, il multiplie les propositions d'activités et organise ou diffuse des événements susceptibles d'amener les populations à se connaître, échanger et partager leur mode de vie. Il m'a été présenté quelques jours plus tôt par Carlos Bossouvi, à l'occasion d'un tournoi amical de beach volley organisé du coté de Dream Beach, face à l'océan : un dimanche, fin d'après-midi, sur le sable, pour un moment de sport et d'amitié, ambiance décontractée, sportive et – ce qui ne gâte rien - musicale. En résumé, un bon moment pour tous les participants et pour moi qui – malheureusement – souffre de quelques difficultés à rivaliser avec les jeunes dans ce sport relativement physique ; j'en serai donc simple spectateur. Retour sur la soirée-expo, qui se déroule aussi chez une américaine ; Gail Fisk Malone habite une magnifique villa du coté de la Haie Vive. A mon arrivée, je fais la connaissance de notre hôtesse du soir, qui accueille ses invités au seuil de la maison : une femme qui m'apparaît de suite comme enjouée, curieuse, très dynamique. Elle m'explique qu'elle est juriste. Nous poursuivons la conversation sur la généalogie, une affaire qui la passionne également. Les invités déambulent entre les pièces de salon, au centre duquel nous est proposé un attrayant buffet, avec un vin rosé très frais. Je me laisse aller à découvrir ce cépage, et commence, verre en main, à parcourir le rez de chaussée, sur les murs duquel ont été joliment exposées, mises en valeur, les photos de nos artiste-vedettes de la soirée. Dans un couloir, je croise Romuald Hazoumé, alors qu'il partait ; dommage, j'aurais bien voulu papoter quelques minutes avec lui dont j'ai visité et aimé son exposition qui se tient encore à la Fondation Zinsou ; tant pis, ce sera pour une autre fois. La sélection et la mise en valeur des clichés de Cyrille Vito & de Yannick Folly sont particulièrement réussies. Je flashe en particulier sur cette saisie de « vieilles mains » (une pensée pour Doris Lacombe, qui en est devenue maîtresse incontestée autant qu’incontestable) ainsi que sur ces saisissants regards de personnages anonymes, captés au vif dans la rue ou sur le terrain de leurs activités. Des contacts sont enregistrés, les cartes de visite échangées. Une agréable soirée qui se terminera au Sanctuary, à Cadjehoun, sur la scène duquel se produit chaque soir de week-end un groupe musical béninois au style « rock'n & blues » performant.
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