lundi 24 octobre 2016

Soma

Lundi 24 Octobre 2016

Soma.

« Soma, en grec ancien, désigne le corps. Nous somatisons lorsque nous avons tendance à éprouver ou à exprimer une souffrance physique en réponse à un stress ou un traumatisme psychique. […] On parle de maladie psychosomatique lorsqu’une pathologie physiologique semble avoir pour cause un problème psychique. »

Bon, me voilà donc renseigné sur l’origine (inexplicable au départ) de mes calculs biliaires !

En discutant avec le toubib, puis en piochant la toile, je suis parvenu à comprendre le processus qui en est la cause. Nous avons un esprit conscient, rationnel et analytique, et un esprit dit « subconscient ». De par cette dualité, nous sommes donc parfois amenés à connaître des situations contradictoires : d’un coté, nous avons mis tout en place pour nous sentir bien, mais notre subconscient vient contrarier ces bonnes dispositions.

Cet esprit subconscient est alimenté par nos expériences émotionnelles, qu’elle proviennent de soi-même ou de l’entourage. Elles activent des soucis, des peines, voire de la souffrance intérieure. Puis, arrivent les véritables blocages : manque d’appétit, de sommeil, etc... La santé physiologique dépend donc en grande partie de l’activité de notre esprit face à la vie quotidienne et aux situations diverses que nous sommes amenés à rencontrer. C’est donc à partir de cette partie (subconsciente) de notre esprit, là où sont gérés des problèmes, que notre corps va se mettre à somatiser.

Pour guérir notre « soma , il convient – selon les spécialistes – de « générer un changement dans notre manière de voir le monde ... de découvrir le chemin qui va permettre à notre esprit de générer des attitudes, des symptômes, des évolutions, des pensées et des sensations de bien-être. Cette opération est rendue possible par diverses techniques, de la thérapie psychologique aux techniques de restructuration cognitive, en passant par l’hypnose. »

Perso, je me méfie de ces techniques ; l’expérience (faite) m’a plutôt démontré – a contrario – qu’elles ne me permettaient pas de reprogrammer mon esprit de la bonne manière. J’ai apaisé mes propres difficultés du passé par la rencontre avec un prêtre et la redécouverte du chemin de la foi chrétienne, et la conclusion - en ce qui me concerne – en fut très bénéfique. C’est en arrivant au Bénin que je me suis mis à somatiser, non pas sur mes problèmes, mais sur ceux des autres.

La maîtrise de mon subconscient passera davantage par un éloignement des causes qui l’assaillent. Sans vouloir me montrer totalement insensible aux misères qui m’entourent, il ne faudrait pas qu’elles me submergent, et – pour cela – s’en éloigner me paraît être la seule voie de sagesse. Pour reprendre le contrôle de mon esprit, j’ai décidé – donc – de me prémunir envers toutes les situations susceptibles d’être source d’angoisse ou de souci.

Je me dis que c’est peut-être un peu égoïste de ma part, ce manque de compassion, mais voilà… si je n’étais pas là, les gens feraient autrement pour trouver réponse et solution à leur propre problème, au lieu de les ramener vers moi. Et puis la santé, c’est important.

Diriger mon esprit, plutôt que de le laisser se submerger au gré des aléas, redécouvrir toutes les capacités dont je dispose pour retrouver un équilibre, et me consacrer en priorité à mes hobbies : la marche, la littérature, mes travaux de généalogie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire